Vous trouvez votre automobile banale, fade et sans intérêt… Alors OPEL vous propose un remède immédiat par l’intermédiaire de son Speedster qui dispose de tout ce qu’il faut pour déclencher la passion sans concession !
Ligne Chic et Choc
Inutile de vouloir passer inaperçu avec une telle ligne, vous n’avez aucune chance. Il est vrai que notre véhicule d’essai dans sa livrée “orange” captive littéralement tous les regards. Taillée à la serpe, sa ligne tout en arêtes ne laisse apparaître que quelques rares courbes mais l’osmose est parfaite… Les commentaires et les questions fusent rapidement : non ce n’est pas une LOTUS Elise mais bien une OPEL qui partage simplement la même plate-forme. Des jantes en alu de 17 pouces, des énormes blocs optiques et une double sortie d’échappement viennent compléter le tableau d’ensemble des points chocs de cette ligne. Le Speedster est la première OPEL à disposer d’un châssis en aluminium et de panneaux de carrosserie en composite. Ce châssis poutre composé de profilés d’aluminium ne pèse ainsi que 71 kg et le poids global de l’ensemble se limite à 945 kg. Autant dire que les performances sont à la hauteur de telles exigences… mais encore un peu de patience. Il est vrai que cette OPEL tranche complètement avec l’image traditionnelle du constructeur allemand. Dès l’ouverture de la porte, la première surprise provient du châssis tubulaire que vous devez enjamber pour accéder à votre siège. Si cette opération s’avère aisée, vous pourrez en déduire que vous avez des prédispositions de contorsionniste ! Assis à quelques centimètres du bitume, on se sent littéralement faire corps avec le véhicule. On en oublie alors la finition plus que légère de l’ensemble et on se focalise sur le petit volant et le levier de vitesses en alu qui tombe naturellement sous la main ! Une seule envie domine alors, actionner le bouton poussoir situé en plein centre du tableau de bord et enfin vérifier si le ramage est à la hauteur du plumage. Contact, le moteur s’ébroue et la première impression est un peu décevante ! Le bruit n’a pas fait l’objet d’une attention particulière et ne se distingue pas suffisamment à notre goût. Et pourtant, implanté en position centrale, vous êtes avec votre passager aux premières loges… Peu importe, il faut bien faire quelques concessions et l’envie de mettre la voiture en mouvement prime largement sur cette sonorité banale. De passionnant le Speedster devient vite enthousiasmant et envoûtant… Les qualificatifs fusent naturellement, on ne sait plus trop lequel correspond le mieux au véhicule mais peu importe, les superlatifs sont au rendez-vous. La souplesse de sa mécanique permet de s’intégrer dans un premier temps dans la circulation sans que la ” bête ” soit difficile à maîtriser mais dès que la route se dégage, le plaisir prend vite le dessus. Les performances sont au rendez-vous et avec ses “modestes” 147 chevaux, ce roadster léger s’offre le 1.000 m départ arrêté en seulement 26,9 s et une vitesse maximale de plus de 210 km/h ! Tous ceux qui ont déjà pratiqué le karting ne pourront s’empêcher d’y associer le comportement du Speedster. Son inconfort est notoire, mais la suspension très ferme rend par contre son comportement très efficace. Les dépassements sont vifs et décoiffants, les reprises toniques et la direction très directe associée à un train avant précis et à un châssis suffisamment rigide, permettent d’optimiser sa trajectoire pour peu que la route soit suffisamment dégagée pour se permettre quelques libertés de comportement. Seul le freinage déçoit un peu en raison principalement d’un ABS non déconnectable et qui se déclenche un peu trop rapidement si le revêtement est inégal. Lorsque vous avez retiré le toit souple amovible, c’est cheveux au vent que vous pourrez continuer à prendre le même plaisir en jouant du levier de vitesses et du pédalier ajouré en alu… le tout sans que le comportement ne souffre d’une dégradation de la rigidité, toujours exemplaire. Comme vous l’aurez compris, le Speedster se veut avant tout un véhicule anticonformiste et non rationnel. Dans ces conditions, son inconfort notoire, sa finition légère, son réservoir ridicule (38 l) et son prix 32.014 € (210.000 FF) deviennent anecdotiques.
Poids plume
Le Speedster est la première OPEL à disposer d’un châssis en aluminium et de panneaux de carrosserie en composite. Ce châssis poutre composé de profilés d’aluminium ne pèse ainsi que 71 kg et le poids global de l’ensemble se limite à 945 kg. Autant dire que les performances sont à la hauteur de telles exigences… mais encore un peu de patience.
Ambiance garantie
Il est vrai que cette OPEL tranche complètement avec l’image traditionnelle du constructeur allemand. Dès l’ouverture de la porte, la première surprise provient du châssis tubulaire que vous devez enjamber pour accéder à votre siège. Si cette opération s’avère aisée, vous pourrez en déduire que vous avez des prédispositions de contorsionniste ! Assis à quelques centimètres du bitume, on se sent littéralement faire corps avec le véhicule. On en oublie alors la finition plus que légère de l’ensemble et on se focalise sur le petit volant et le levier de vitesses en alu qui tombe naturellement sous la main ! Une seule envie domine alors, actionner le bouton poussoir situé en plein centre du tableau de bord et enfin vérifier si le ramage est à la hauteur du plumage.
Moteur !
Contact, le moteur s’ébroue et la première impression est un peu décevante ! Le bruit n’a pas fait l’objet d’une attention particulière et ne se distingue pas suffisamment à notre goût. Et pourtant, implanté en position centrale, vous êtes avec votre passager aux premières loges… Peu importe, il faut bien faire quelques concessions et l’envie de mettre la voiture en mouvement prime largement sur cette sonorité banale.
De passionnant le Speedster devient vite enthousiasmant et envoûtant… Les qualificatifs fusent naturellement, on ne sait plus trop lequel correspond le mieux au véhicule mais peu importe, les superlatifs sont au rendez-vous. La souplesse de sa mécanique permet de s’intégrer dans un premier temps dans la circulation sans que la ” bête ” soit difficile à maîtriser mais dès que la route se dégage, le plaisir prend vite le dessus. Les performances sont au rendez-vous et avec ses “modestes” 147 chevaux, ce roadster léger s’offre le 1.000 m départ arrêté en seulement 26,9 s et une vitesse maximale de plus de 210 km/h !
Très proche du karting
Tous ceux qui ont déjà pratiqué le karting ne pourront s’empêcher d’y associer le comportement du Speedster. Son inconfort est notoire, mais la suspension très ferme rend par contre son comportement très efficace. Les dépassements sont vifs et décoiffants, les reprises toniques et la direction très directe associée à un train avant précis et à un châssis suffisamment rigide, permettent d’optimiser sa trajectoire pour peu que la route soit suffisamment dégagée pour se permettre quelques libertés de comportement. Seul le freinage déçoit un peu en raison principalement d’un ABS non déconnectable et qui se déclenche un peu trop rapidement si le revêtement est inégal. Lorsque vous avez retiré le toit souple amovible, c’est cheveux au vent que vous pourrez continuer à prendre le même plaisir en jouant du levier de vitesses et du pédalier ajouré en alu… le tout sans que le comportement ne souffre d’une dégradation de la rigidité, toujours exemplaire.
Comme vous l’aurez compris, le Speedster se veut avant tout un véhicule anticonformiste et non rationnel. Dans ces conditions, son inconfort notoire, sa finition légère, son réservoir ridicule (38 l) et son prix 32.014 € (210.000 FF) deviennent anecdotiques.
Petite folie de ce début de siècle, l’OPEL Speedster est un formidable jouet qui ravira son propriétaire. Son côté ludique, son look unique, ses accélérations en font un véhicule auquel on s’attache très rapidement et qui procure réellement un plaisir maximum : pari osé mais pari réussi !